lundi 29 mai 2017

169 - "Crise d'otages" de James Patterson






Une intrigue époustouflante !


James Patterson est un auteur que je ne connaissais pas.
J'ai donc commencé par l'un de ses thrillers recommandés par la critique.

L'intrigue est incroyablement bien faite.
Elle pourrait se baser sur un fait réel.

L'histoire est la suivante : à l'occasion de l'enterrement de la first Lady à la Cathédrale St Patrick, une prise d'otages a lieu. Les ravisseurs ne demandent pas "une" rançon, mais autant de "rançons" que de personnalités retenues. Les personnalités en question viennent du monde du spectacle, des medias, des arts et de la politique.
Les ravisseurs affirment qu'ils pourront sortir sans se faire prendre. Et ... c'est vrai !

L'auteur connaît les ficelles du métier.
On a envie de sauter des pages pour arriver plus vite au dénouement !!!

Par contre, le style n'est pas génial du tout... Il est inconsistant et très niais.
 Je lui mettrai un beau zéro pointé.
Il parait que le succès aidant, James Patterson n'écrit plus lui-même, il délègue !

Mais l'intrigue est tellement époustouflante que je dirai que c'est un polar à lire pour se décontracter.






James Patterson est né en 1947 à Newburgh aux Etats-Unis

Il est écrivain et scénariste.
Le héros de l'une de ses séries : l'inspecteur Alex Cross est interprété au cinéma par Morgan Freeman dans "Le Collectionneur" et le "Masque de l'Araigné".

Il vit à Palm Beach en Floride dans une superbe propriété !
En 2012, il est classé par le magazine Forbes comme l'écrivain le mieux payé au monde...





dimanche 14 mai 2017

168 - "L'homme qui ne voulait plus se lever" de David Lodge







Humour et cynisme british...



Je découvre David Lodge avec ce livre
Il n'est pas très épais : à peine quelques 120 pages !

Il s'agit de 6 nouvelles écrites entre 1966 et 1992 :
- Sous un climat maussade
- Mon premier job
- L'hôtel des Paires et de l'Impair
- L'homme qui ne voulait plus se lever
- L'avare
- Pastorale

Ces nouvelles mettent en scène des gens ordinaires à qui il arrive des choses ... ordinaires ! mais raconté à la façon David Lodge qui s'attache à se moquer de ses contemporains avec ce qui fait le charme british : une pointe d'humour, une pointe de cynisme.

Certaines nouvelles sont assez drôles, d'autres un peu plus sombres. Mais sous leur air léger, elles dénoncent le mal-être des personnages.

J'ai décidé de poursuivre la rencontre avec cet écrivain en lisant "Thérapie".
Je vous raconterai...










David Lodge est un écrivain britannique né à Londres en 1935.

 Il est issu d'une famille catholique modeste, sa mère était secrétaire et son père professeur de danse.

Il a décidé de devenir écrivain à l'âge de ... 14 ans !

 Bien que très jeune durant la Seconde Guerre mondiale, il a été particulièrement marqué par ses conséquences lors d'un voyage à Heidelberg en 1951, en constatant les différences entre l'Angleterre en reconstruction et l'Allemagne en plein essor économique.


Après avoir envisagé de devenir journaliste, il poursuit des études à Londres puis à Birmingham où il a ensuite enseigné la littérature anglaise jusqu'en 1987 avant de se consacrer à l'écriture.




A noter : il a reçu en France la distinction de Chevalier de l’ordre des arts et des lettres








mardi 9 mai 2017

167 - "La Galerie des maris disparus" de Natasha Solomons







L'émancipation d'une jeune femme juive...


Natasha Salomons m'avait séduite avec "Jack Rosenblum rêve en anglais" fortement inspiré de l'histoire de ses grands parents émigrés et je me suis laissé tentée par "La Galerie des maris disparus" parce que ce roman est également un hommage à son autre grand-mère appelée Rosie.

Extrait page 451
Rosie était quelqu'un d'exceptionnel.
En 1948, son mari disparut. Il la laissa sans argent et avec deux jeunes enfants.
Mais Rosie était bien résolue à offrir une meilleure vie aux siens - un exploit pour une femme seule dans les Gorbals (quartier misérable de Glasgow) 
Elle ouvrit un salon de coiffure appelé "Rosie's" et son fils fut le premier de la famille à aller à l'université.
Cependant Rosie et son mari ne divorcèrent jamais, de sorte qu'elle resta une "agunah" (femme juive dont le mari a disparu mais qui reste "enchaînée" à lui...) jusqu'à la mort de ce dernier.



"La Galerie des maris disparus" situe l'action à Londres, fin des années 1950.




Le jour de son anniversaire, George, le mari de Juliet Montague se volatilise ! Pffft !

Normal, pense la mère de Juliet avec chagrin, c'est de ma faute, j'aurai du appeler ma fille Ethel... prénom typiquement juif... et non Juliet, prénom d'une héroïne romantique.

Juliet se retrouve donc seule avec deux enfants en bas âge, ni veuve, ni divorcée elle n'a pas le droit de refaire sa vie selon les règles de la communauté juive.
Mais Juliet a de la ressource, et je vous laisse découvrir ce que va devenir sa vie...





REVUE DE PRESSE

"Une belle leçon de féminisme."
Madame Figaro
"Aventure singulière et symbole de la libération des femmes, ce roman questionne notre perception de l'art tout en nous émouvant. Juliet ne cesse de nous fasciner dans sa capacité à résister à l'adversité."
Aurélia Durandal, Page des Libraires
"Un roman très original qui raconte comment le destin d'une femme ordinaire va basculer grâce à la peinture, à laquelle elle consacrera sa vie et qui l'éclairera."
Courrier Français
"Une héroïne très attachante."
Est Eclair
"Un beau roman qui évoque le long chemin vers l'émancipation des femmes."
E. Friedmann, Questions de Femmes
"Rythmé par une jolie idée - à chaque étape importante correspond un portrait d'elle peint par un artiste différent -; ce roman raconte un demi-siècle de la vie d'une femme qui trouve dans sa passion pour l'art la force de s'émanciper du regard des autres et gagne ainsi la liberté."
M.P., Femme Majuscule








Natasha  Solomons est née en 1980 en Angleterre.
Elle vit actuellement dans le Dorset où elle travaille avec son mari comme scénariste.
Publications :
Jack Rosemblum rêve en anglais.
Le Manoir de Tyneford
La galerie des maris disparus



lundi 1 mai 2017

166 - "Imaqa" de Flemming Jensen





Un hymne à la tolérance porté par un humour irrésistible !



Martin est un instituteur danois qui à 38 ans éprouve le besoin de s'évader.
Il jette son dévolu sur le Groeland, "promesse d'infinités envoûtantes".




Le département de l'Education Nationale est formel : Martin devra "faire de ces braves gens là-haut, des Danois"  et surtout ... : "ne pas apprendre le groenlandais"...!

Extrait page 29 :
"Rappelez-vous ! Vous allez là-haut pour apprendre aux Groenlandais à parler le danois. Pas le contraire !"

Ayant accepté les conditions de l'Education Nationale, Martin prend ses fonctions dans un hameau de cent cinquante âmes : Nunaqarfik, à plus de cinq cents kilomètres au nord du cercle polaire.





Mais rien ne va se passer comme prévu par l'Education Nationale !
Tout d'abord il apprend très vite à parler Groenlandais...
Puis à vivre Groenlandais...
Au fil des mois qui passent et des rencontres dans une communauté où le rire est érigé en remède souverain contre la peur ou la tristesse, il réagit comme les Groenlandais qui  s'organisent en fonction de la nature environnante.




Bientôt le voilà pourvu de chiens de traînaux et obligé d'aller pêcher quotidiennement car ces braves toutous mangent chacun 1 kg de poisson par jour !





Il participe aux fêtes locales où toute la communauté est réunie et ... il tombe amoureux...de Naja, une jolie Groenlendaise après être tombé amoureux de son pays, "ce pays qui a absorbé toute son âme" et qu'il ne veut plus quitter.





Un livre formidable que je vous recommande vivement !

Imaqa veut dire « peut-être » en Groenlandais.
Ce mot traduit le stoïcisme dont font  preuve les Groenlandais.









Flemming Jensen, né le 18 octobre 1948 à Copenhague, est un écrivain, acteur et humoriste danois. Il est l'auteur de Imaqa (1999), Le Blues du braqueur de banque (2012) et Maurice et Mahmoud (2013).