vendredi 26 juin 2015

"Le Chemin de la Montagne de Pluie" de N. Scott Momaday
























Les pérégrinations de la tribu Kiowa

Le livre fait une centaine de pages et comporte quelques dessins.
Il se divise en 3 parties : l'aube (l'origine de la tribu) - le jour (son évolution - et le crépuscule (sa disparition).

Les textes sont très (très... !) courts.
Page de gauche, un chapitre évoque les légendes fondatrices de la culture Kiowa.
Page de droite, un second chapitre tente d'expliquer l'histoire de la tribu
Le troisième chapitre est consacré aux souvenirs de l'auteur.

N.Scott  Momaday a voulu raconter l'histoire et la culture de son peuple intimement lié à la nature et venu s'installer dans les plaines. Nous assistons au fil des pages à leur irrémédiable disparition (liée à celle des bisons).

C'est une œuvre témoignage dans laquelle, j'avoue à ma grande honte, je n'ai pas pu rentrer...
Les légendes m'ont paru farfelues.
Seuls, les rapports avec la grand-mère de l'auteur m'ont touchée.


Désolée de n'avoir pas adhéré à cet ouvrage !







Scott Momaday

N. Scott Momaday est né en 1934 en Oklahoma.
Son père, Al Momaday, Indien kiowa, était artiste ; sa mère, enseignante, était d’origine cherokee. Scott Momaday et ses parents ont vécu successivement à proximité des réserves navajo et apache du Nouveau Mexique et d’Arizona. En 1946 sa famille s’est installée à Jemez Springs, dans la région de Santa Fe, à proximité du pueblo de Jemez, qui deviendra le cadre de l’un de ses romans.


Scott Momaday a fait des études de sciences politiques et de littérature anglaise et américaine. Il est titulaire d’un doctorat de l’Université de Stanford. Il a obtenu a le Prix de l’Académie des Poètes Américains pour "The Bear" en 1962. L’ours est d’ailleurs un animal essentiel dans sa vie. Ses auto-portraits le représentent alternativement comme un homme ("Self Portrait", 1976) et comme un ours ("Self Portrait with Leaves", 1987). Un lien étroit existe dans son œuvre, tant littéraire que picturale, entre sa perception du monde et les mythes traditionnels amérindiens.


mercredi 24 juin 2015

"La Maison de l'Orchidée" de Lucinda Riley























Plaisant !


Un roman qui se laisse lire avec plaisir et qui ne vous donnera pas mal à la tête !!!
Ce n'est pas de la grande littérature et ça ne prétend pas l'être, mais c'est néanmoins très bien construit et très bien écrit.

Un livre comme ça de temps en temps, c'est rafraîchissant.
Le plaisir de la lecture est bien là avec l'envie de tourner les pages de ce volumineux ouvrage  (589 pages) car l'intérêt ne faiblit jamais.
Chaque chapitre est une surprise et il y a des rebondissements jusqu'à la fin.

On se laisse facilement emporté par tous ces personnages si attachants, si intéressants dont certains ont des personnalités vraiment affirmées.

L'histoire est celle de Julia, une pianiste renommée, âgée d'une trentaine d'années, qui vit un grand drame.
Nous apprendrons au fil des pages, de quelle tragédie il s'agit.
Elle se replie sur sa douleur, quitte la France et retourne en Angleterre pour fuir le monde.

Le hasard (une vente aux enchères) la ramène sur les lieux de son enfance : la magnifique propriété de Wharton Park où son grand-père jardinier était en charge d'une serre dans laquelle il entretenait des orchidées rares.
Le destin la met en présence de l'héritier de Wharton Park, Kit, un jeune homme qu'elle a brièvement connu quand elle avait dix ans.

Grâce au journal de son grand-père, Julia va découvrir d'étonnants secrets concernant sa famille et celle de Kit. Je vous laisse le plaisir de la découverte !

Je vous souhaite de passer un moment agréable en compagnie de "La Maison de l'Orchidée".



Lucinda Riley



La vie de Lucinda Riley est un vrai roman ! encore plus déjanté que ce qu'elle écrit...
Pour vous en faire une idée, cliquez sur ce lien :

http://www.parismatch.com/Culture/Livres/Lucinda-Riley-sa-vie-est-un-roman-761862





vendredi 19 juin 2015

"Comme une feuille de thé à Shikoku" de Marie-Edith Laval

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Une performance physique et spirituelle 
 
Connaissez-vous l'équivalent du pèlerinage de Saint Jacques de Compostelle au... Japon ?
 
Ne souriez pas... Il existe.
Il s'appelle : "le pèlerinage de Shikoku".
 
Shikoku est la plus petite île de l'archipel nippon.
En juillet, il y fait très chaud (aux environs de 34°) et si la flore s'y épanouit, le faune aussi (serpents, petits crabes rouges, singes hurleurs, etc...) !
 
Je pense que peu d'étrangers s'y risque et il fallait une âme forte comme celle de l'auteur Marie Edith Laval pour s'y aventurer seule en un pèlerinage qui a duré une cinquantaine de jours.
 
Dans ce récit, on la suit donc au jour le jour sur les traces de Kûkai, le fondateur du boudhisme Shingon au VIIIème siècle.
 
On souffre avec elle  quand elle peine à monter les quelques 300 marches des temples, quand elle a des crises de sciatique, quand elle a très chaud, quand elle affronte les chemins ardus et glissants des montagnes, quand elle s'engage courageusement dans certains tunnels qui paraissent terrifiants...
 
Mais surtout on partage son enthousiasme lors de ses rencontres quotidiennes avec ce peuple si courtois, si attentionné, si généreux. Toutes ces personnalités qui semblent hors du commun.
 
On s'émerveille également de ses découvertes qu'elles soient culinaires, olfactives, touristiques, relationnelles, spirituelles.
 
Sa foi chrétienne s'enrichit au contact de cette spiritualité qui imprègne le pèlerinage de Shikoku qui s'effectue en une boucle de 1.200 kms comportant 88 temples.
 
Je conseille chaleureusement le récit de cette expérience singulière écrit avec beaucoup de fraîcheur et de poésie.
Un seul regret : j'aurais aimé que ce livre comporte des photos
 
 
 
Marie-Edith Laval en tenue de pèlerin.  Son site :   http://www.feuilledetheashikoku.com/
 

 

 

mercredi 10 juin 2015

"L'épouse trop curieuse" de Erle Stanley Gardner




Un policier lent... lent... lent... par le créateur de Perry Mason



Rhoda, une jeune femme dont le mari a disparu depuis 7 ans et qui a été considéré comme mort, vient d'épouser un milliardaire.

Une semaine plus tard,  le "mort" fait sa réapparition et menace de vendre la mèche si la nouvelle jeune mariée richissime ne lui verse pas une somme astronomique pour qu'il se taise.

Que faire ?

Le destin vient au secours de Rhoda : le maître chanteur est retrouvé assassiné dans son appartement.

Mais bien vite, tout accuse la jeune femme qui avait un sacré mobile pour se débarrasser de son ex.

Entre alors en scène le fameux grand avocat Perry Mason... qui mène l'enquête à sa façon et qui nous dévoile à la fin du livre, tout à trac, le nom de l'assassin comme un prestidigitateur sort un lapin de son chapeau.

L'auteur ERLE STANLEY GARDNER était lui-même avocat, ce qui explique sans doute, cette prose aussi verbeuse  (il n'y a que des dialogues dans ce livre !!!).

Je n'ai pas aimé du tout...

dimanche 7 juin 2015

"Noyade en eau douce" de Ross Macdonald



Un policier très classique

Lew Archer est un détective intègre, amoureux de la vérité.
On croit comprendre au fil des pages (et de ses rencontres avec la gente féminine) qu'il est blond et plutôt beau gosse...
 
L'histoire démarre sur la réception d'une lettre anonyme qui menace l'équilibre (fragile) de la famille Slocum.
 
Cette famille est  totalement atypique.
Olivia Slocum qui a commandité l'enquête sur la lettre anonyme, est une jeune femme énigmatique qui a épousé James un fils de famille, homosexuel refoulé.
James est un comédien raté mais il croit à son talent.
Cathy leur fille de 16 ans entretient des relations curieuses avec le chauffeur de la maison, le beau Pat Reavis. 
Quant à la belle-mère, Maude Slocum, elle attribue une rente modeste à son fils James et garde jalousement son héritage...
 
Entre en jeu également : le richissime Kilbourne qui possède une société pétrolifère et qui est à l'affût d'affaires juteuses dans la région, comme par exemple la propriété de la famille Slocum.
 
Les victimes toutes très ambigües semblent vouloir cacher autant de choses que les assassins !
 
C'est un agréable moment de lecture.
 




 
ROSS MACDONALD, de son vrai nom Kenneth Millar, est né en 1915 en Californie et a d’abord grandi au Canada avant de revenir s’installer aux États-Unis. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il est Officier de marine dans le Pacifique.
 
À son retour, il publie quatre romans avant la parution de Cible mouvante en 1949, le premier livre où apparaît le détective privé Lew Archer.
 
Deux films content les aventures de Lew Archer, incarné à l’écran par Paul Newman.
 
ROSS MACDONALD, meurt en 1983. Il est considéré comme l’un des plus grands écrivains de romans noirs. James Crumley disait avoir relu dix fois son œuvre et James Ellroy lui a dédicacé le premier volume de sa trilogie de Lloyd Hopkins.